BEIJING, CHINE – Ivanie Blondin, Valérie Maltais et Isabelle Weidemann ont gagné l’or de la poursuite féminine par équipes à Beijing 2022, la première médaille canadienne dans cette épreuve en 16 ans. Réalisant un chrono de 2 minutes 53,44 secondes les Canadiennes ont établi un nouveau record olympique en finale pour devancer les Japonaises en finale.
Leur chemin vers le podium s’est amorcé il y a trois jours lorsqu’elles ont fait le deuxième temps le plus rapide des quarts de finale, réalisant un chrono de 2 min 53,97 s pour conclure 0,36 seconde derrière l’équipe japonaise qui a réalisé un record olympique.
En demi-finale, les Canadiennes étaient opposées aux Pays-Bas. L’équipe gagnante de ce duel atteindrait la finale pour la médaille d’or. Le trio canadien a amorcé la course un peu plus lentement que les Néerlandaises, mais elles ont par la suite augmenté le rythme. Au temps de passage de la mi-course de cette épreuve de six tours, les Canadiennes avaient pris les devants. Elles ont finalement terminé la course avec une avance de près d’une seconde pour ainsi atteindre la finale pour la médaille d’or où elles affronteront le Japon, qui a devancé le ROC par près de sept secondes dans l’autre demi-finale.
Cette médaille est la troisième de Weidemann à Beijing 2022. Elle a remporté l’argent au 5000 m et le bronze au 3000 m. Elle est la première athlète canadienne à remporter trois médailles à ces Jeux.
Blondin gagne sa première médaille olympique à ses troisièmes Jeux. Elle avait décidé de faire l’impasse sur le 5000 m pour s’assurer d’être bien reposée pour la poursuite par équipes.
Maltais est maintenant médaillée olympique dans les deux disciplines de patinage de vitesse. Elle avait gagné l’argent au relais 3000 m de courte piste à Sotchi 2014. Elle est seulement la troisième athlète au monde à être médaillée olympique à la fois en courte piste et en longue piste.
La poursuite par équipes a été ajoutée au programme olympique à Turin 2006. Le Canada avait alors remporté l’argent, sa seule médaille olympique de l’histoire de l’épreuve féminine.
Déclarations
« C’est un peu surréaliste. Le niveau d’émotion est tellement élevé. Avant la course nous voulions simplement être fières de nous. Nous ne voulions pas nous mettre de la pression sur les épaules, car c’était un privilège d’être de cette finale. Je n’arrivais pas à croire (ce qui se passait) quand nous avons traversé la ligne d’arrivée. Nous avons toujours eu du respect pour l’équipe japonaise. C’était le scénario parfait. On s’est dit qu’il fallait profiter de cette occasion pour patiner et encore une fois être fières de nous. Nous étions très confiantes après la demi-finale. Nous savions que nous pouvions encore mieux patiner, avec toute la puissance et l’effort nécessaires jusqu’à la fin. »
Valérie Maltais
« Ce que nous avons vraiment fait ici est de nous concentrer sur le moment présent. Nous avons d’abord disputé la demi-finale, sans penser à la finale. Nous étions seulement très présentes, concentrées sur la tâche à accomplir. En finale, nous avons disputé une belle course. Nous avons offert une excellente performance grâce à une superbe exécution. Je ne saurais pas être plus fière de cette équipe. »
Ivanie Blondin
« Nous sommes tellement reconnaissantes de représenter le Canada et d’être ici pour patiner aux Jeux olympiques pour eux. Qu’il s’agisse de nos familles, de nos amis ou du personnel de soutien, nous sommes tellement fières ».
Isabelle Weidemann